Quelles sont les bonnes pratiques pour concevoir un service numérique ?

Publié le 19/01/2022 Rédigé par Jérémy, développeur

Nous avons vu naître en 2021 deux référentiels pour répondre à cette question. On retrouve d'un côté, le GR491 initié par l'Institut du Numérique Responsable (INR) ; de l'autre, le Référentiel général d'écoconception de services numériques (RGESN) issu de la Direction interministérielle du numérique (DINUM).

Qu'est-ce que le RGESN ?

Publié en 2021 sous licence ouverte, le RGESN a pour objectif de guider toute personne qui contribue à la conception d'un service numérique à réduire la consommation de ressources informatiques et la contribution à l'obsolescence des équipements.

Le référentiel général d'écoconception de services numériques est découpé en 8 parties représentant les différentes phases d'un projet de conception de service numérique. On y retrouve 79 bonnes pratiques réparties dans les étapes qui suivent :

  • Stratégie
  • Spécifications
  • Architecture
  • UX et UI
  • Contenus
  • Frontend
  • Backend
  • Hébergement

Chaque bonne pratique se présente sous forme d'une question permettant de s'interroger sur le service conçu. Elle est ensuite détaillée en 3 sous-parties : l'objectif de la recommandation, sa mise en œuvre et son moyen de contrôle.

Le lien entre GR491 et RGESN

Le RGESN est une sorte de condensé du référentiel GR491. Le RGESN et le GR491 ont le même découpage en 8 phases de projet.

La différence ? Le GR491 se compose de 498 bonnes pratiques pour un audit de conformité plus complet.

Pour réduire ces recommandations au nombre de 78, la DINUM a conservé les critères prioritaires qui permettent de réduire significativement les impacts environnementaux ; mais également les critères dit "génériques" : ceux qui sont intemporels et indépendants d'une technologie.

GR491 et calculateur de conformité NR

Les outils complémentaires

Le RGESN a été conçu pour compléter d'autres référentiels et règlements régissant le numérique :

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